Medea
Luigi Cherubini
Opéra sur un livret de François-Benoît Hoffmann, créé à Paris en 1797, d’après Euripide : la magicienne Médée a aidé Jason à s’emparer de la Toison d’or, l’a épousé et lui a donné deux fils. Mais voilà que Jason la plaque et veut épouser Dircé, fille de Créon, roi de Corinthe. Terrible vengeance : à Dircé, Médée fait remettre comme cadeau de noces un péplum empoisonné qui la tue. Ensuite elle égorge les enfants de Jason et lui donne rendez-vous aux Enfers.
Opéra très puissant, grand succès pour les primas donnas du genre « grande agitée » (de la première, Julie-Angélique Scio, à l’indépassable et de fait indépassée Callas), souvent défigurée par la traduction italienne et un arrangement parawagérien de Franz Lachner de 1854. Les Allemands, Beethoven et Brahms compris, en étaient fous.
Albert Mattioli